bonjour, vous pouvez m’expliquer de quoi parles ce poème, qui est le destinataire du poème, quel nuance de l’amour y est représentée, comment est-il constitué (
Question
vous pouvez m’expliquer de quoi parles ce poème, qui est le destinataire du poème, quel nuance de l’amour y est représentée, comment est-il constitué (strophes,vers,rimes)
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
1 Réponse
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1. Réponse niogret2m
Réponse :
Le poème est un sonnet composé de 2 quatrains et 2 tercets. les vers ont 2 syllabes, ce sont des alexandrins.
Les rimes suivent la disposition :(embrassées pour les quatrains) abba, cddc, efe, fgg
Le thème : une inconnue croisée dans la rue : une passante
Après l'avoir décrite comme élégante et distante, le poète s'adresse à elle.
Il regrette que cette rencontre soit sans lendemain.
"Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"
Explications :
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !